lundi 6 juillet 2020


Qu’est-ce-que le Freelance ?





             Un "Freelancer" ou  travailleur indépendant, ou encore travailleur autonome, est à la fois entrepreneur, propriétaire (de ses moyens de production) et son propre employé (sans être pour autant salarié). Il est maître de ses décisions concernant son travail mais doit toutefois s'adapter aux demandes de sa clientèle.
Les domaines parmi lesquels les travailleurs indépendants sont courants sont l'informatique, la communication, le marketing, le graphisme, l'infographie, le conseil, la traduction, la formation, les postes d’attaché de presse ou attaché de relations publiques, l'apport d'affaires, les nouveaux métiers de santé...
Avec la numérisation de la société et des entreprises, apparaissent de nouveaux métiers qui sont souvent choisis par les "freelancer", comme la data science ou le machine learning.
Travail réalisé et rémunération
D'une façon générale, le "freelancer" prospecte sa clientèle, définit avec elle sa mission et la réalise lui-même ensuite. Cependant, certains exigent des contrats signés avec le client, alors que d'autres se contentent d'un accord verbal.
La rémunération du travail aussi varie énormément. Les travailleurs indépendants peuvent facturer à l'heure ou à la journée, ou au forfait en fonction de la mission en question. Cependant, les gros clients (grandes entreprises), ont parfois des politiques internes vis-à-vis du paiement des services d'un travailleur indépendant, donc ils peuvent se voir proposer une somme fixe pour un travail particulier.
Il n'est cependant pas rare, si les conditions du client ne sont pas satisfaisantes, que le travailleur indépendant essaie de négocier avant d'accepter ou de rejeter un travail.

Avantages et inconvénients

L’avantage principal du "freelancing" est la notion de liberté : Le "freelance" est libre de choisir avec qui il veut travailler, de choisir ses horaires de travail, de choisir son lieu de travail et même de choisir ses périodes de vacances. Bref, il n’est sous l’ordre d’aucun employeur.
Le principal inconvénient de ce mode de travail est l’incertitude du revenu et une assistance sociale pas très garantie. En effet, le "freelancer" doit s’occuper de ses contrats, clauses légales, comptabilité, marketing et d’autres fonctions administratives sans pour autant être spécialiste de ces domaines. De plus, l’accès au crédit bancaire est beaucoup plus compliqué pour les travailleurs indépendants ; et, en cas d’accident de travail ou d’arrêt maladie, il peut être difficile pour lui de faire valoir ses droits.
  





dimanche 10 mai 2020

Matériaux et techniques de construction dans l'Egypte antique





a)     Matériaux de construction

Les principaux matériaux sont le calcaire, le granit, le grés, le bois et la brique crue. Cependant, les pyramides faites en briques crues et en argile se dégradaient rapidement contrairement aux pyramides faites en pierre qui étaient plus durable. Ainsi, la pierre est utilisée comme principal matériau de construction. Toutes les pierres sont extraites de différentes carrières, le bois, lui, provient de forêts du delta du Nil ou de contrées plus lointaines, au Sud du pays.
Le calcaire a été largement utilisée en Egypte et constitue la composition essentielle des pyramides. Le calcaire blanc servait aussi comme revêtement des pyramides. Le grés quant à lui a été très peu utilisé en raison de sa fragilité. Le granit pour sa part, fut utilisé pour recouvrir partiellement les pyramides, à partir de celle de Khephren. Enfin, le bois quant à lui a été utilisé non pas dans les pyramides mais dans les bâtiments annexes du complexe funéraire des pharaons.



b)    Techniques de construction
                     L’admiration nous gagne devant le tour de force technique des Egyptiens qui, à l’aide d’outils somme toute rudimentaires, ont su élever des monuments de taille littéralement pharaonique. Pour cela ils ont du faire recours à des techniques propres à eux.
Tout d’abord l’orientation de la pyramide suivant les points cardinaux s’est faite suivant deux méthodes : l’observation de la course des étoiles et la mesure de l’ombre projetée. Ensuite la préparation du terrain a consisté au déblayage du sol jusqu’à atteindre la pierre. Puis vient l’extraction des matériaux des carrières suivies de leurs transport qui s’est fait : par simple traction sur des terrains plats ; et à l’aide de rampes sur des terrains en pente.



Apparition et évolution des pyramides égyptiennes




a)    Conditions d’apparition

                            Le succès de la civilisation égyptienne antique découle en partie de sa capacité de s'adapter aux conditions de la vallée du Nil. L'inondation prévisible du fleuve et le contrôle de l'irrigation de la vallée produisent des récoltes excédentaires qui  alimentent le développement social et culturel du pays. Ce surplus agricole donne à l'administration les moyens de financer l'exploitation minière de la vallée et des régions voisines du  désert .Le développement rapide d'un système d’écriture indépendant, l’organisation de constructions collectives et de projets agricoles, les relations commerciales avec les pays voisins et une armée solide permettent à l'Egypte d'affirmer sa domination sur la région. 
Les nombreuses réalisations des Egyptiens de l’Antiquité comprennent l'extraction minière, l'arpentage et les techniques de construction qui facilitent la construction des pyramides monumentales, des temples et d’obélisques.

b)   Evolution des pyramides

-         Le mastaba simple

Le mastaba est un édifice funéraire égyptien servant de sépulture aux rois des deux premières dynasties, ainsi qu'aux hauts dignitaires, de l'époque archaïque au Moyen Empire. Ces tombes aériennes sont précédées dès l'Ancien Empire par des tombes souterraines logées à flanc de coteau en bordure des nécropoles, telles les hypogées et les syringues.


-         La pyramide à degrés ou pyramide de Meidoum

C’est une construction pyramidale à faces en forme d’escalier géant, dans l’idéologie ou le tombeau du Roi est considéré comme un escalier qui monte vers les dieux. Construction funéraire pour les anciens Egyptiens ou temple solaire pour les peuples précolombiens, leur affectation varie en fonction des civilisations qui les ont construites. Elle a été construite par le Roi Snéfrou et est décrite par l’égyptologue Borchardt comme une superposition de mastabas. C’est le 1er monument entièrement édifié en pierre de taille. Constitués de lits de pierres horizontaux, le corps fut rempli de libages de calcaire et le parement composé en calcaire de Tourah. La 1ère pyramide à degré de Djeser avait une hauteur de 62m avec une base rectangulaire de longueur de 121m et une largeur de 109m.

-         La pyramide rhomboïdale de Dahshour

La pyramide rhomboïdale doit ce nom moderne au fait que sa moitié supérieure fut construite avec un plus petit angle d’inclinaison que sa partie inférieure, lui donnant une courbure très caractéristique. La caractéristique de la pyramide est son aspect en double pente qui est sans aucun doute le résultat d’un changement de plan intervenu durant la construction. Lorsqu’elle est achevée, la pyramide fait 107,5m de hauteur avec une base de 188m*188m.
La structure interne de la pyramide présente deux agencements internes : deux chambres funéraires sont accessibles par deux entrées, l’une à la face Nord et l’autre à la face Ouest. L’entrée au Nord, se trouve à 11m au-dessus du niveau du sol et donne sur un couloir de 78m de long avec une pente de 25dégré, qui conduit à une antichambre.



-         La pyramide rouge de Dahshour

Les problèmes de structures graves rencontrés en construisant les pyramides à degrés et rhomboïdale ont amené Snefrou à construire une 3ème pyramide : la pyramide rouge, le nom provenant de la teinte de son parement actuel, son enveloppe de calcaire ayant disparu. Elle est la 1ère pyramide à faces lisses et par ses dimensions, la 3è pyramide d’Egypte.
La pyramide a été construite en pierres rouges provenant d’une carrière locale, fait 104,4m de hauteur et 221,5m*218,5m de base.
Sa structure interne est particulière. Elle est la seule dont les chambres sont entièrement situées au-dessus du niveau du sol. L’entrée est localisée sur sa face Nord.




samedi 9 mai 2020

Biographie de Frank Lloyd Wright




         Frank Lloyd Wright est un architecte et concepteur américain très célèbre. Il nait le 8 juin 1867 à Richland Center, Wisconsin aux États-Unis et meurt le 9 avril 1959 à Phoenix, Arizona.
En 1887, il s'installe à Chicago dans l'Illinois. Il y travaille pour le compte des cabinets d'architecture de L. Silsbee puis d'Adler et Sullivan (1856-1924). Ces derniers représentent l'école de Chicago, et Wright y travailla pendant six ans sur des projets de maisons individuelles. C'est là qu'il acquiert l'essentiel de sa formation et une partie de son inspiration dans ce domaine. Durant cette période, il épouse Catherine Tobin, avec qui il eut six enfants. En 1889, il emprunte 5000$ à Sullivan pour construire une maison à Oak Park, dont le style préfigure de futures réalisations..
En 1893, il découvre l'architecture japonaise dans une exposition. Ce sera pour lui une révélation, et il se met à consacrer la plupart de son temps libre à élaborer des projets d'architecture. Lorsque Louis Sullivan découvre cette seconde activité de Wright la même année, il le licencie.
Wright démarre alors sa carrière d'architecte en ouvrant son agence à Oak Park et en signant une première commande dans les semaines qui suivent : ce fut la maison Winslow. Les quelques bâtiments qu'il dessine par la suite n'offrent toutefois pas de style très personnel.
En 1894, il refuse une proposition d'aller étudier l'architecture classique pour quatre années tous frais payés par l'architecte Burnham (1846-1912) à l'École des Beaux-Arts de Paris plus deux années à Rome. Il y répond: J'aime mieux être libre et rater mon coup, et être sot, que d'être lié à quelques succès de routine. Je n'y vois pas de liberté... voilà tout. (Source, Autobiographie 1932)
Wright perçoit les pièces d'un bâtiment comme des organes autonomes qui constituent un corps cohérent. Il pousse l'analogie avec le monde vivant jusqu'à prétendre que la construction doit représenter la croissance d'un être vivant.

vendredi 8 mai 2020

L'Effet Bilbao, Frank Géhry



                


Bilbao, une ville de 350 000 habitants possède une histoire symptomatique.
Au début du 20è siècle, elle était peu ou prou la ville la plus riche d’Espagne. Après la guerre civile puis la crise industrielle de 1980, polluée et décriée, elle est devenue une cité ou les friches industrielles et portuaires n’ont cessé de s’étendre jusqu’à atteindre une ampleur démesurée : un renouveau urbain s’imposait.
Le choix du ‘starchitecte’ Franck Géhry n’était pas anodin. Son architecture extravagante et particulière a séduit les décideurs. Avec son aspect futuriste, ses lignes courbes, ses feuilles de titane, le musée Gugenheim de Bilbao attire désormais les artistes et les visiteurs du monde entier. De ce fait, le nom de Géhry est désormais associé à jamais à Bilbao tandis que l’investissement culturel initial s’est révélé être un placement extrêmement bénéfique, l’impact de l’œuvre ayant très vite dépassé les frontières du pays. En quelques années, l’ancienne cité des chantiers navals est devenue une destination touristique de premier plan. En 2004, Bilbao s’est vu décerner le Prix Européen du meilleur projet urbain du monde ainsi le Prix Européen de Planification Urbaine et Régionale. Aujourd’hui Bilbao attire plus de 90000 visiteurs par an : elle passe ainsi de cité noire à une cité nouvelle ou dynamisme et culture vont de pair. Le signal Gugenheim semble avoir balayé et pourtant réuni, le nouveau comme l’ancien.
Quelques villes européennes de taille moyenne ont su s’approprier l’exemple basque pour offrir un nouvel élan à leur urbanisme. Nous avons par exemple Citrons Graz en Autriche devenue capitale européenne de la culture en 2003 et qui sut profiter de l’occasion pour construire le Kunthaus, un musée d’art contemporain. Nous avons également le Centre Pompidou de Metz, musée d’art en France qui s’en est inspiré.
On peut terminer en disant que l’illustre Musée Gugenheim de Franck Gérhy à Bilbao en Espagne incarne une nouvelle manière de promouvoir la ville.



Qu’est-ce-que le Freelance ?               Un "Freelancer" ou   travailleur indépendant , ou encore travailleur ...

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